19e conférence sur l'Apocalypse de Jean (documentation)

Par Dr. Wolfgang Peter

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Date de l'exposé :

Résumé

De l'auditeur B. G.

La dernière fois, nous nous sommes approchés du livre aux sept sceaux, auparavant nous avons parlé de la scène du trône dans le ciel, du trône au milieu avec les 24 petits trônes sur lesquels sont assis les 24 anciens. Ce sont les entités qui nous ont précédés dans l'évolution de l'humanité. Aujourd'hui, nous allons faire un grand et difficile tour d'horizon de toute l'évolution du monde, de toutes les étapes de l'évolution du monde. C'est incroyable ce qui s'empile en termes de périodes et de cycles de développement. Tout cela est maintenant lié à l'ouverture du livre aux sept sceaux. Nous en aurons besoin pour comprendre où nous en sommes vraiment dans l'évolution, dans quel domaine partiel, petit mais important, nous nous trouvons maintenant.

Le livre aux 7 sceaux, il y a quelque chose de scellé, seul l'agneau est capable d'ouvrir le livre aux 7 sceaux, l'agneau qui apparaît devant le trône - un symbole pour le Christ. Pour l'agneau qui se sacrifie, qui donne son sang, c'est le seul être qui peut ouvrir le livre aux 7 sceaux et ce qui sort ensuite de l'ouverture des sceaux, mais cela est écrit dans l'Apocalypse. C'est-à-dire que les secrets les plus profonds de l'évolution de l'humanité, cela se trouve en réalité dans le livre aux sept sceaux. Le terme "livre" est un mot particulier dans la Bible, il n'est pas si fréquent que ça, c'est intéressant. La Bible elle-même est nommée ainsi, car Bible vient du grec biblos, c'est-à-dire livre, en hébreu : Sefer. Un mot qui n'apparaît que trois fois dans la Bible. Il a toujours le sens d'une chronique, d'une histoire de l'évolution, tout particulièrement dans l'Ancien Testament, une lignée qui est décrite, dans la Genesis au chapitre 5. On y énumère un long registre de filiation, en commençant par Adam. Puis dans le Évangile de MatthieuC'est là que le mot livre est utilisé, là où la lignée du Jésus salomonien est décrite. La troisième fois, ici même, dans la Apocalypse.

C'est donc un mot très important. Dans les livres, on consigne toujours quelque chose qui a à voir avec l'ensemble de l'évolution de l'humanité ou avec des passages importants de l'évolution de l'humanité, dans la Genèse avec le passé, dans l'Évangile de Matthieu avec la filiation de Jésus de Salomon et ici dans l'Apocalypse le chemin du passé vers l'avenir. Le Livre des 7 sceaux révèle surtout ce qui se passera après la 7e époque culturelle, le temps après notre époque culturelle, mais je dois dire que dans les écrits comme l'Apocalypse, qui reposent sur l'imagination et l'inspiration, il est vrai que ce n'est jamais tout à fait clair, parce que déjà sur le plan éthérique, le déroulement du temps ou la notion de temps n'est plus valable telle que nous l'avons. Tel que nous le connaissons aujourd'hui : Le temps comme quelque chose qui va du passé au futur en passant par le présent. C'est notre conception moderne du temps. Si l'on remonte plus loin dans les cultures, elles avaient au moins une notion cyclique du temps. Le temps est donc fondamentalement la répétition du même. Il n'y a pratiquement pas de notion de développement. Ce n'est pas un hasard si nous avons aujourd'hui une notion linéaire du temps, car nous sommes dans une phase de développement qui s'accélère. 

Si l'on regarde dans le passé, on a des périodes beaucoup plus longues pendant lesquelles il n'y a pas de changement notable. Si l'on regarde en arrière, à l'époque égyptienne, il ne s'est pas passé grand-chose pendant toute la période culturelle égyptienne, il n'y a pas eu de grands changements. Le principe de base est là au début et il n'y a pas beaucoup de changements dans l'essentiel. Peut-être dans les détails, mais le principe de base reste. Le chemin spirituel, la manière dont on essaie de revenir dans le monde spirituel, reste le même pendant toute l'époque. Et même bien avant, à l'époque gréco-latine. C'est à l'époque gréco-latine que quelque chose commence à changer. Parce que dans le premier tiers, il y a un événement très important, l'incarnation du Christ, l'incarnation de Dieu, si l'on veut, et cela donne une impulsion tout à fait décisive, parce que c'est là que le MOI est vraiment arrivé sur terre. On commence à se connaître soi-même. Mais la lumière se fait déjà sentir des siècles auparavant, je dis consciemment la lumière et non l'ombre, c'est de là que vient par exemple la philosophie grecque. La pensée s'éveille. Avec la pensée vient lentement une première conscience du MOI. 

La conscience n'émerge vraiment que plus tard. Ce n'est même pas au tournant de l'époque, mais une année importante est 333 après J.-C. Il y a une forte poussée dans le développement de la conscience du moi, qui se reflète à peu près au tournant de l'époque, c'est-à-dire que 333 avant J.-C. est aussi une année intéressante, c'est l'époque des campagnes d'Alexandre. La fameuse bataille d'Issos, où Alexandre combat et vainc les Perses, et où la pensée grecque se répand dans l'empire perse jusqu'en Inde. C'était une forte impulsion, où l'on ne peut pas dire que la vie spirituelle orientale, on ne peut pas non plus dire que la vie spirituelle occidentale, on peut seulement dire qu'une vie spirituelle prête à être christianisée commence à se répandre vers l'Est, ce qui est intéressant. C'est là que se trouve la véritable substance spirituelle. Alors qu'en Occident, au troisième siècle de notre ère, le christianisme devient un christianisme d'église, une religion d'État dans l'Empire romain, un christianisme très exotérique qui passe au premier plan. Il s'agit d'un pouvoir extérieur, de la diffusion extérieure du christianisme, pas forcément toujours de l'approfondissement spirituel, qui se réfugie vers l'Orient. 

333 ans plus tard, vers 666 après J.-C., en fait un peu plus tôt, il y a une forte influence avec la fondation de l'islam. En 632, c'est la hijra de Mohamed, c'est-à-dire le départ de la Mecque pour Médine, il y a une forte impulsion qui essaie d'une part de remettre en position de leader des forces très anciennes, des forces de l'Ancien Testament, et qui se combine cependant avec une anticipation de notre ère actuelle de la conscience de l'âme. Toutefois, d'une manière qui n'est pas acquise, mais d'une manière inspirée par Ahriman, à savoir toute la culture scientifique qui apparaît ensuite dans l'arabisme. C'est de là que part l'impulsion qui a donné naissance à nos sciences naturelles modernes. C'est là que naît en premier lieu, c'est tout à fait clair, le fait que l'homme soit appréhendé dans le sens scientifique extérieur, en commençant par l'homme, par la médecine. Par exemple, l'académie de Gondishapur, qui a été fondée. Plus tard, il y a des centres à Bagdad où l'on cultive cette médecine, où les médecins sont très respectés, ils ont en fait une image très sobre de l'homme, une image très extérieure de l'homme. 

On veille très fortement à ce qu'il y ait une séparation stricte entre la foi islamique d'une part et la recherche scientifique d'autre part. La recherche n'a rien à dire sur Allah, sur le divin, et inversement, la religion ne se mêle pas non plus de l'activité scientifique. Les deux s'accordent très bien. C'est aussi quelque chose que je devais mentionner au début. De cette époque date une impulsion dualiste très forte qui traverse le monde. Dualiste signifie une séparation stricte entre le monde matérialiste et le monde psycho-spirituel. Où il n'y a en fait aucun pont entre les deux. Là où, pendant la semaine, on est un scientifique actif et ensuite, pendant la prière, là où on se jette, on est un homme de Dieu croyant. Deux choses qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre, qui n'ont aucun lien entre elles. 

Cette impulsion a des origines diverses. Au 3e siècle av. J.-C., on trouve par exemple le Manichéisme Il a aussi une fonction dualiste, il repose d'abord fortement sur la lutte entre la lumière et les ténèbres. Il y a des racines qui remontent à l'époque urperienne et qui se répandent fortement dans l'espace perse, mais aussi plus loin en Chine. Le manichéisme a ceci de formidable qu'il est capable d'absorber les conceptions religieuses les plus diverses ou qu'il a cette ambition, c'est-à-dire qu'il ne s'adresse pas seulement à une seule confession, mais qu'il absorbe différents courants. Mais il a d'abord aussi ce principe dualiste, le principe de la lutte entre la lumière et les ténèbres, vraiment d'abord la lutte. Nous verrons que cela changera, parce que le manichéisme aura d'une certaine manière encore une grande tâche à accomplir à l'avenir, mais sous une forme modifiée, où il s'agira surtout, lors de la prochaine époque culturelle slave qui suivra la nôtre, de ne pas lutter contre le mal, mais de le racheter. De le racheter par son propre sacrifice. C'est la montée en puissance du manichéisme. 

Derrière le manichéisme se trouve Mani, le fondateur. Mani est un grand initié. Il est l'une de ces personnes qui ont été ressuscitées par le Christ. Pas le Lazare qui a été ressuscité, mais le deuxième jeune homme qui a été ressuscité, qui était déjà un initié dans des temps antérieurs, le jeune homme de Naïm, tel qu'il est décrit dans la Bible, qui est ressuscité d'entre les morts, c'est ce Mani qui passe là par une autre étape d'initiation, qui était déjà un initié dans des incarnations précédentes. Qui s'est réincarné plus tard en Mani et a fondé le manichéisme. Qui a donné cette impulsion au monde. Celui-ci a également eu une grande importance plus tard, par exemple au tournant des temps modernes est né Christian Rose-Croix, qui a fondé le mouvement rosicrucien, qui est d'une grande importance pour notre ère culturelle actuelle, il a été initié par Mani. Le mariage chymique de Christian Rosencreutz a été initié par Mani. Mani se situe plus haut sur l'échelle que Christian Rosencreutz. Au tournant des temps, de nombreuses impulsions arrivent à l'intérieur, qui agissent maintenant, qui agiront encore dans le futur, mais qui ont été préparées à l'époque, où il y a cependant aussi 2 courants : L'un qui va vers la lumière, l'autre qui va plus vers l'obscurité. Il faut voir que ce courant arabiste, justement ce courant scientifique qui se cache derrière, il y a bien sûr une impulsion qui a à voir avec les forces ahrimaniennes, mais qui est bien sûr aussi nécessaire pour pouvoir gérer les forces ahrimaniennes dans le futur et finalement les délivrer. Car pour cela, il faut une compréhension profonde de ces forces. 

D'un autre côté, l'islam est aujourd'hui, précisément pour notre époque, un pôle opposé dans un débat spirituel entre le christianisme et l'islam. Mais cette confrontation est aussi importante pour trouver dans le christianisme le pas qui mène de l'avant-christianisme, de l'Ancien Testament si l'on veut, à ce qui est vraiment porteur d'avenir dans le christianisme. Un christianisme qui se situe au-delà d'une confession extérieure, mais qui se trouve réellement en tant que force dans chaque individu, qui vit et qui est saisi consciemment. Nous l'avons déjà lu à propos du trône dans le ciel : "Tu as fait d'eux des rois et des prêtres pour notre Dieu. Ils seront rois du royaume de la terre". Les rois et les prêtres. Donc l'avenir, c'est que chaque personne soit un leader royal, surtout dans le sens où il est maître de lui-même, vraiment maître de lui-même, c'est-à-dire que c'est le JE qui est le maître de l'homme et non l'EGO. Cela signifie être roi en vérité. C'est l'élément royal à proprement parler. 

Ce qui va disparaître à l'avenir, notamment dans la prochaine ère culturelle, ce sont les principes de domination tels qu'ils sont encore en usage aujourd'hui, c'est-à-dire hiérarchisés. Il y a quelque part un souverain au sommet, puis il y a ses subordonnés, les ministères, et ainsi de suite jusqu'en bas, et en bas se trouve le peuple. C'est quelque chose qui va changer à l'avenir. Nous avons encore du temps. Mais pas indéfiniment, parce que l'évolution est très rapide. Nous avons déjà parlé du fait qu'au 6e-7e millénaire ap. J.-C., les hommes auront déjà terminé leur développement humain sur terre. Ils n'auront donc plus besoin de s'incarner. Sauf s'ils le veulent de leur propre chef, pour aider ceux qui doivent encore s'incarner. Du point de vue de l'histoire humaine ou de l'histoire de la Terre, c'est une période incroyablement courte. Cela signifie que l'évolution de l'humanité se dirige vers le fait qu'au cours du 6e - 7e millénaire, au moins une grande partie des hommes sera prête à ne plus devoir évoluer dans le domaine physique, mais déjà dans un domaine plus spirituel. Pour cela, l'évolution doit encore s'accélérer considérablement. Nous en faisons d'ailleurs l'expérience aujourd'hui. 

Si l'on regarde un siècle en arrière, le monde est très différent de ce qu'il est aujourd'hui. Beaucoup de choses ont changé, aussi bien dans la nature que dans la technique, et même dans les conditions sociales. Plus on remonte dans le temps, plus ces changements sont lents. Si je remonte à l'époque atlantique, à l'âge de pierre ou à l'âge de glace, l'évolution est encore plus lente. Ce qui se passe aujourd'hui en quelques décennies se déroule alors en dizaines de milliers d'années, spirituellement et non physiquement. À l'époque, il s'agissait surtout du développement physique. Parce que le spirituel a commencé à aménager le corps de manière à ce que le JE SUIS conscient de moi puisse y vivre. C'est l'évolution jusqu'au changement d'époque. Maintenant commence une évolution qui part du MOI pleinement incarné ou en grande partie incarné et qui, à partir de là, aspire à une transformation spirituelle de l'homme, qui passe maintenant par le psychique, plus tard par l'éthérique et finalement aussi par le physique. Ce qui va surtout se développer très fortement, c'est la force de l'homme à travailler sur son âme, sur le psychique, sur l'astral en général. Grâce à l'aide du Christ, il y aura aussi des changements importants dans l'éthérique, dans notre corps éthérique, ce que nous ne pouvons que très peu faire nous-mêmes à partir de notre MOI, nous avons alors très fortement besoin de l'aide du Christ.

C'est là que le Christ agit le plus fortement à l'intérieur. C'est ce partenariat fort que nous avons maintenant. C'est dans le MOI que se trouve la force créatrice totale qui peut exister. Il n'y a pas de limite à cela. Mais il y a bien des limites temporaires à ce que nous pouvons en tirer, à ce que nous pouvons déjà vraiment gérer. C'est un long processus, que nous puissions travailler consciemment jusque dans le physique, cela dure encore longtemps, en dernière conséquence jusqu'au dernier état de développement planétaire de notre Terre. C'est à ce moment-là que tout sera achevé. Nous pourrons alors transformer de manière créative l'astral, l'éthérique et le physique à partir du MOI et en faire l'expression de notre individualité. Ensemble, en tant qu'humanité, nous serons l'expression du monde entier. C'est ainsi que s'achèvera l'évolution, lorsque nous serons appelés à recréer un cosmos entier. Mais ne nous préoccupons pas de cela pour l'instant. On ne peut pas vraiment savoir comment cela va se passer.

Mais on ne voit qu'une chose. Maintenant, avec tout notre cycle d'évolution sur 7 états d'évolution planétaire, nous nous préparons à mettre nous-mêmes quelque chose comme ça en place. Nous serons alors au même niveau que les Elohim, les esprits de la forme, les dieux créateurs mentionnés dans la Bible. Après le cycle d'évolution planétaire sur 7 états d'évolution planétaire, lorsque le cycle sera achevé, nous serons au même niveau que les Elohim. Nous serons alors capables non seulement de créer un cosmos entier, mais aussi de créer des entités spirituelles à partir du néant. Au fond, c'est un sacrifice de notre moi, nous donnons notre force de moi à partir de notre moi et créons ainsi des entités spirituelles qui se trouvent alors au niveau de l'humanité. Le niveau d'humanité signifie en fin de compte que quelque chose devient un être spirituel autonome, c'est-à-dire qu'il accueille un MOI. Comment le MOI humain est-il apparu ? Par un sacrifice des Elohim. S'ils décident d'abord de créer ensemble l'homme à leur image, l'Œuvre de 6 jours décrit au fond comment cette idée de création est maintenant élaborée et commence à se réaliser. Jusqu'à ce que, à la fin, l'Adam soit vraiment là, en tant qu'être spirituel et animé. Le premier chapitre de la Genèse ne décrit encore rien du physique, rien de l'éthérique, mais il décrit purement ce qui se passe dans le monde spirituel et mental. Au fond, cela commence par le spirituel, d'où naît l'âme. Adam qui englobe d'abord le cosmos tout entier. Le véritable Adam est le Adam-Kadmonc'est-à-dire qu'il est aussi grand que le cosmos, l'homme cosmique. C'est là que tout commence. 

Ensuite, il commence à se différencier, à se contracter, à se rétrécir, etc. Une partie de cela est décrite dans le deuxième chapitre de la Genèse, il y a encore une fois une histoire complète de la création, qui se déroule ensuite dans le jardin d'Eden, là ça passe au niveau éthérique et ensuite au niveau physique. Dans le premier chapitre de la Genèse, ça n'arrive pas encore dans le physique, ça n'arrive pas encore dans l'éthérique, maintenant je m'arrête, parce qu'on peut dire que ça arrive exactement au point où chaleur éthérée c'est-à-dire l'Uradam, qui apparaît en tant qu'être spirituel, qui porte maintenant un MOI en lui, parce que les Elohim ont sacrifié le leur, on peut aussi dire qu'ils ont créé la pensée du MOI d'Adam, qu'ils détachent maintenant d'eux et qu'ils la libèrent dans une certaine mesure dans l'indépendance, mais ils l'ont pensée - exprimée humainement. C'est-à-dire que le MOI humain naît en tant que pensée des Élohim. Il faut bien sûr l'imaginer comme quelque chose de plus élevé que notre petite pensée. C'est de là qu'il naît. C'est de là que naît l'impulsion. 

Extérieurement, la chose la plus dense qui ressort est en fait l'éther thermique. L'éther thermique est donc tout à la fin. C'est la transition où tout se déplace ensuite vers le niveau éthérique, c'est pourquoi il y a une deuxième histoire de la création dans la Bible qui décrit ce qui se passe dans le jardin d'Eden. Le jardin d'Eden parce qu'il a à voir avec les forces de vie qui sont les plus fortes dans le règne végétal, c'est pourquoi il est d'abord décrit comme un jardin d'Eden. Puis, à un moment donné, nous nous sommes envolés hors du jardin d'Eden et sommes descendus toujours plus bas dans la sphère terrestre, finalement dans la sphère physique et matérielle. Nous devons distinguer le physique et le matériel, ils sont en quelque sorte liés, mais ce n'est pas la même chose. Car ce qui est purement physique est une forme physique, mais qui est suprasensible. Elle a bien un caractère spatial, mais elle est suprasensible. Nous ne la verrions pas. Il y a toute une série d'êtres qui nous entourent, qui sont bien physiques, mais qui ne sont absolument pas visibles par les sens. Il s'agit par exemple des Etres élémentaires. Tous les êtres élémentaires ont un corps physique, c'est pourquoi nous ne les verrons pas avec nos yeux sensuels, mais ils laissent parfois des empreintes dans la matière, et si l'on a un regard, on peut en saisir une image. C'est particulièrement vrai pour les gnomes, les esprits de la terre et les esprits des racines, dans les racines tubéreuses, les nœuds des racines des arbres. Les sculpteurs de racines peuvent le faire, ils en tirent un visage, ce n'est pas si bête, des structures se forment à l'intérieur, qui sont une image fugitive de ces esprits des racines, le sculpteur en tire cela. Comme une image qui a flashé brièvement. Le sculpteur de racines le sent, le libère et le détache, et ce qui reste est le portrait d'un nain. 

Les gnomes, les esprits des racines, les nains ont quelque chose à voir avec l'élément solide, ce sont eux qui laissent le plus facilement de telles images. Ils agissent tout à fait physiquement dans la nature. Ils agissent jusque dans le physique, dans la forme des arbres ou dans les racines des plantes, mais ils ne sont pas visibles pour autant. Chez les Esprits de l'eau c'est déjà plus difficile, je peux peut-être tout au plus les voir dans un tourbillon d'eau, mais l'image disparaît aussitôt, mais ils vivent à l'intérieur, dans les courants d'eau, oui aussi dans les vapeurs qui montent, dans la transition, là où il y a de la mousse humide sur les pierres, là où l'eau monte, c'est là qu'ils sont à l'intérieur, mais on ne peut les voir qu'avec le regard extrasensoriel. Mais on peut bien s'y former en étudiant ces choses dans la nature. Les sources, les pierres sur lesquelles l'eau s'écoule, les chutes d'eau où l'eau se précipite et remonte sous forme de brume, c'est là que l'on peut éduquer son regard pour les êtres aquatiques, pour les undines qui se cachent derrière.

C'est ainsi que l'on monte par Esprits de l'airLà, c'est encore plus difficile, on peut les vivre dans le souffle du vent, dans le flux de l'air, dans l'activité respiratoire aussi, ils s'écoulent avec nous, on peut d'abord avoir un certain accès par l'inspiration. Il est ensuite très difficile de saisir ces êtres aériens par l'imagination, car ils sont incroyablement fugaces. Ensuite, il y a encore les Service du feuLes salamandres. Ce qui est intéressant, c'est que les salamandres ont au fond exactement les mêmes membres que nous, elles sont les seules parmi les êtres élémentaires à avoir quelque chose comme un MOI, ce que les autres n'ont pas, c'est-à-dire qu'au sens strict, elles ne sont pas des entités spirituelles, des entités spirituelles individuelles indépendantes, mais elles font partie d'un MOI de groupe, ce sont alors des entités angéliques supérieures. Mais pour les salamandres, c'est un peu différent, il y a quelque chose de l'ordre du moi à l'intérieur. Souvent, ce sont des éclats de l'âme du groupe d'animaux. Dans l'âme de groupe des animaux, il y a bien un principe du MOI, quelque chose peut s'en détacher et devenir une salamandre par exemple. Ils ont alors un MOI, un corps astral, un corps éthérique et un corps physique. Mais le corps physique est fait de chaleur, de feu, si l'on veut. Il est très fragile. Il se trouve dans les courants de chaleur. Là où il y a des phénomènes de feu sur la terre. Alors c'est vivant.

C'est-à-dire que si l'on considère le monde du point de vue des sciences humaines, il faut faire des distinctions très fines. Physique et matériel ne sont pas la même chose, et si on parle de matériel, il faut se demander dans quel état ? Le feu pur, la chaleur pure sont à la limite de la matérialité, en tant que physicien, on dirait qu'il s'agit plutôt d'énergie. Lorsqu'un feu brûle, il y a aussi des flux de gaz, il vacille, c'est un gaz ascendant. La cire de la bougie s'évapore et se consume, il y a donc déjà de l'air dedans. La chaleur pure, le feu pur au sens des sciences humaines n'est pas accompagné de cet élément d'air, c'est un élément de feu pur. Cette distinction est très importante. 

Elle sera également très importante pour nous lorsque nous nous poserons la question de savoir dans quel état vivront les hommes après la septième époque culturelle, après les sixième et huitième millénaires de notre ère. J.-C., lorsque les incarnations dans un corps matériel cesseront. Dans une phase plus ou moins longue, elles sont bien physiques, mais plus matérielles. Puis vient une phase ultérieure où elles se débarrassent également de ce corps physique suprasensible et n'ont alors plus qu'un corps éthérique comme enveloppe extérieure, etc. Mais c'est justement dans la phase initiale, après le 7e - 8e millénaire ap. J.-C., lorsque la transition se fait vers l'époque où les 7 sceaux sont ouverts les uns après les autres, ils correspondent à 7 états de développement successifs. 

C'est incroyable le nombre de cycles de développement qui se sont empilés les uns sur les autres, ce sont des connaissances que seul R. Steiner a mises en évidence. Chez les théosophes, cela existait déjà en partie, ils l'ont obtenu en se référant aux anciens Indiens, qui l'ont très fortement intégré. Les anciens Indiens étaient les seuls à avoir encore une vue d'ensemble de tous ces grands cycles, quand ils parlent de kalpas et de yugas, ils veulent dire ces grands cycles de développement, ce sont des périodes énormes, des cycles énormes qui s'empilent les uns sur les autres. Une année divine, c'est 360 années humaines, si nous convertissons cela dans notre calendrier, cela va jusqu'aux milliards d'années si l'on voulait convertir, ce qui n'a en fait aucun sens, parce que notre notion du temps n'est pas applicable à ces énormes cycles passés et futurs. Il en résulte des numéros de maison. 

Parce que nous mesurons le jour à la rotation de notre terre, et nous mesurons l'année à la rotation de la terre autour du soleil (quand le soleil est au centre). Ce sont des dimensions minuscules, la grande année mondiale, l'année mondiale platonicienne, 25.920 ans environ, cela est dû au fait que le point vernal se déplace une fois à travers tout le zodiaque au cours de cette période. Cela résulte du fait que l'axe de la Terre, autour duquel la Terre tourne, effectue une sorte de mouvement giratoire, c'est-à-dire qu'il passe exactement une fois par cette période de 25.920 ans. Aujourd'hui, l'axe de la Terre pointe assez précisément vers l'étoile polaire, nous pouvons donc nous y orienter, le pôle Nord se trouve quelque part dans cette direction, mais cela ne va pas rester ainsi, cela va changer parce que l'axe de la Terre se déplace. Dans quelques milliers d'années, il sera ailleurs. Par exemple, à l'époque égyptienne, il était déjà ailleurs, pas près de l'étoile polaire. Mais même ce déroulement à ce rythme n'est valable que pour une période donnée. Cela ne pouvait pas exister avant que la lune ne se sépare de la terre. Car ce rythme est très déterminé par cela, d'une part par le soleil qui se trouve à l'extérieur et la lune de l'autre côté. Ces deux éléments, le soleil et la lune, déclenchent ce mouvement giratoire. Mais en réalité, ce sont des forces spirituelles qui sont à l'origine de ce phénomène. Qui étaient également responsables de la séparation de la Terre et de la Lune, ou inversement, encore plus tôt, le Soleil s'est séparé de la Terre. À l'origine, il s'agissait d'une structure géante. 

Cela nous amène au mot-clé qui consiste à regarder l'ensemble des cycles de développement. Car la petite évolution que je viens de décrire n'est qu'une toute petite évolution, qui est déjà énorme, c'est-à-dire que toute l'évolution physique et matérielle de la Terre est quelque chose de très petit et ne comprend même pas l'ensemble de ce que nous appelons l'évolution de la Terre d'un point de vue spirituel. Cela va encore beaucoup plus loin. Il y a encore trois grandes étapes avant cela. Des étapes planétaires qui se déroulent en grande partie dans le suprasensible et qui n'arrivent à la densification physique et matérielle que dans la phase moyenne la plus courte. Trois phases de ce type sont en avance, et trois suivront notre évolution terrestre. C'est énorme. 

Ces 7 états planétaires, parmi lesquels nous nous trouvons avec la Terre au milieu, la quatrième, sont en fait des états de conscience, c'est l'essentiel. C'est là que se développent les états de conscience. D'un point de vue spirituel, il faut dire que tout être est en réalité conscience, un être totalement inconscient n'existe pas. Même dans la pierre, il y a une certaine conscience, qui est certes incroyablement sourde, mais qui est en revanche incroyablement vaste. En vérité, c'est justement le monde minéral qui vit les plus grandes étendues du cosmos de manière tout à fait sourde et qui se forme en conséquence. C'est justement le minéral, les composants minéraux qui sont dans notre corps, qui s'orientent en fonction de cela, notre corps physique a lui aussi une conscience. Une conscience avec laquelle on est relié de manière très sourde à l'ensemble du cosmos. 

C'est-à-dire que lorsque nous parlons de la conscience humaine, nous devons aussi être conscients qu'il y a différents niveaux de conscience, dont l'un est notre MOI. Pour que nous soyons conscients de notre MOI, nous devons nous refléter dans le corps physique, donc nous n'avons même pas encore la pleine conscience du MOI, mais ce n'est qu'un niveau. Le corps physique a une conscience pour lui-même, le corps éthérique a une conscience pour lui-même et le corps astral a une conscience pour lui-même. Ils sont reliés au monde à des degrés différents. Le MOI dans sa vraie nature est lié à ce qui se trouve au-delà du cosmos visible, l'au-delà n'étant plus du tout signifié dans le sens spatial, mais justement hors de l'espace et du temps. L'astral et l'éthérique ont alors des domaines plus étroits. 

Cela commence par la conscience la plus sourde au Ancienne Saturne La conscience que les minéraux ont aujourd'hui. À l'époque, c'est la conscience du corps physique de l'homme, qui est déjà prédisposé à l'époque, mais en tant que corps de chaleur pure, c'est-à-dire qu'il est physique de par sa forme, alors que du point de vue de la matière, il n'existe que sous forme de chaleur. La chaleur est quelque chose que les physiciens et les chimistes ne considèrent pas du tout comme une matière, mais qu'ils qualifieraient d'énergie, mais qui n'a rien de gazeux, rien de liquide, et encore moins de solide, c'est cet Ancien Saturne. Ensuite vient l'Ancien Soleil. Mais parlons d'abord de l'Ancienne Saturne. Par quelles étapes de développement passe-t-il ? Il passe par 7 états de vie (7 rondes, 7 cycles), au cours desquels la "vie" - ce n'est que de la chaleur - se modifie très nettement, et le stade intermédiaire est celui où l'être humain, ou le corps physique de l'être humain, se forme sous forme de chaleur.

Le site Urengel font sur le Ancienne Saturne Ils passent par leur stade d'humanité, c'est-à-dire qu'ils deviennent des êtres JE, des entités spirituelles indépendantes, c'est-à-dire qu'ils ont bien à l'époque un JE, un corps astral pour eux et ils ont des forces de vie et ils utilisent comme corps physique ce qui est préparé en bas pour l'homme. Mais ils ne sont pas incarnés dans ce sens, ils agissent de l'extérieur, mais ils se reflètent sur le corps physique de chaleur qui est formé en bas sur l'Ancien Saturne. C'est ainsi qu'ils obtiennent leur conscience de soi, en se reflétant dans le corps humain en devenir, mais sans être incarnés. Ils agissent de l'extérieur. 

Pour que tout cela fonctionne au niveau intermédiaire, il faut qu'il y ait eu trois étapes de vie préparatoires (rondes), puis au quatrième tour, cela se produit et il y a encore trois autres étapes de vie au cours desquelles l'avenir est anticipé comme une brève esquisse. En réalité, dans le temps, le passé se répercute toujours, il est toujours là d'une certaine manière, mais aussi ce qui deviendra un jour, ce que nous voyons comme l'avenir, agit déjà. Dans le présent, tout cela s'entrechoque de manière très spécifique. C'est pourquoi il est toujours vrai que dans ces cycles de développement, le passé agit après, mais aussi l'avenir. En réalité, c'est le cas à chaque instant. 

Insertion : dans l'expérience du temps, l'ensemble du développement temporel est toujours présent d'une certaine manière à chaque instant, c'est-à-dire que lorsque nous parlerons de l'ère des sept sceaux, elle est aussi présente dans une certaine mesure maintenant. Il en va de même pour l'ère des trompettes, bien qu'il s'agisse en fait de l'avenir. Ou avec l'ère des sept coupes de la colère. C'est pourquoi on peut lire de différentes manières les images qui s'y trouvent. La forme de base est que je dis qu'il s'agit de la prochaine grande époque qui nous attend. Mais je peux aussi le lire pour les développements actuels et voir qu'il y a des impulsions qui arrivent. Nous en discuterons plus tard. Pour ne pas perdre le fil, revenons à l'évolution de Saturne. 

L'évolution de Saturne se subdivise en 7 étapes de vie. Mais pour que ces 7 étapes de vie puissent se développer jusqu'au physique, il faut une subdivision supplémentaire. Car ce n'est pas comme si ces étapes de vie se déroulaient toutes dans le physique, ce n'est pas non plus comme si le milieu était simplement le physique, mais chacune de ces 7 étapes de vie provient du pur spirituel, d'abord d'un tout autre niveau. spirituel non forméC'est une sorte de grand projet, tout à fait mobile, qui a encore un nombre infini de possibilités ouvertes, mais il y a quand même déjà une certaine impulsion, pas seulement un pur chaos, tout plein de force créatrice bouillonnante, quelque chose comme un archétype très délicat à partir duquel quelque chose naît, à partir d'un spirituel encore informe. Les Indiens appelaient cela État d'arupa, sanskrit : rupa = forme, a = la négation, comme en grec. 

Du spirituel non formé, on passe ensuite à des pensées de création élaborées, ce sont des pensées formées au niveau suivant, un spirituel qui prend des formes spirituelles, État de rupa, mental formé. C'est à partir de là que naît l'astral-psychique, c'est la première chose qui est créée, c'est-à-dire l'astral-psychique. Âme est quelque chose qui est créé à partir du spirituel, il doit déjà avoir parcouru le chemin 1) du spirituel primitif informe, en passant par 2) les pensées formées, à partir desquelles se forme 3) le monde astral, le monde psychique, le monde cosmique, c'est pourquoi il est appelé astral, mais justement en tant que structure purement psychique au début. Et cette structure psychique doit continuer à se densifier 4) pour devenir le Physique-éthériqueDans ce cas, on peut les prendre ensemble. Ensuite, lorsqu'il arrive dans l'éthérique-physique, qu'il descend par les différents degrés d'éther, puis qu'il passe par l'éther de chaleur dans une sorte de chaleur neutre, on ne sait pas encore si c'est de l'éthérique ? Est-ce physique ? Mais ensuite, elle sort physiquement, c'est le premier moment où je peux saisir physiquement quelque chose, la chaleur sur l'Ancien Saturne étant différente de notre chaleur actuelle, maintenant sur les 4 niveaux de vie de l'Ancien Saturne, 1) le non formé, arupa, sur le 2) formé, rupa, en passant par 3) l'astral-mental jusqu'à 4) l'éthérique-physique, puis il doit à nouveau être dissous, il refait exactement le chemin inverse, le physique-éthérique se dissout dans 5) l'astral-mental, puis dans 6) le spirituel formé, rupa, et ensuite dans 7) le spirituel non formé, arupa. Il n'est alors plus saisissable. Il retourne à la source créatrice. Le spirituel non formé est déjà quelque chose qui sort de la source créatrice en tant qu'effet. La première chose que je peux saisir, c'est le spirituel originel non formé. À la fin, tout se retire à nouveau dans la source de création. C'est-à-dire pour répéter : chaque état de vie, chacun de ces 7 états de vie de l'Ancien Saturne passe par 7 états de forme, à savoir 1) l'archétype (non formé, arupa), 2) les pensées formées, rupa, 3) l'astral psychique, 4) l'éthérique-physique comme le plus dense, puis retour à la dissolution 5) dans l'astral, 6) dans le spirituel formé, 7) dans le spirituel non formé. De nouveau 7 étapes. Donc : 7 états de vie dont chacun se subdivise en 7 états de forme, et cela continue ainsi maintenant. 

Sur la Vieux soleilqui fait à nouveau 7 états de vie et chacun de ces 7 états de vie 7 états de forme, semblables à l'Ancienne Lune qui suit l'Ancien Soleil, où il se condense en eau, et ainsi de suite dans le futur. Toujours ce même principe de base. Nous avons ainsi le grand cadre, le grand déroulement des périodes de création cosmique. Ce n'est qu'au quatrième niveau moyen, c'est-à-dire au quatrième état de vie et au quatrième état de forme, que l'on descend vraiment jusqu'à l'éthérique-physique, qui est justement l'état de chaleur sur l'Ancien Saturne, l'état d'air sur l'Ancien Soleil (et en même temps la lumière naît en haut, donc un nouveau type d'éther qui vient s'y ajouter), Éther de lumière), lors de la Vieille lune, compactage jusqu'à l'aqueux et affinement vers le haut jusqu'au Éther sonoreL'éther sonore est ce qui produit un ordre plein de sagesse, ce que l'on appelle aujourd'hui l'harmonie des sphères, cela vient de là ou, d'un point de vue physique, l'origine des lois de la nature, même sur l'Ancienne Lune, elles n'existaient pas encore sous cette forme, mais elles étaient seulement en train de naître, ce n'est qu'à la fin de l'ancien développement lunaire qu'elles sont prêtes et si maintenant les Développement de la terre qui est aussi  de vie, chacun de ces 7 états de vie a 7 états de forme et au milieu de l'évolution, où nous nous trouvons maintenant dans l'ensemble : dans le 4ème état de vie, dans le 4ème état de forme, il se condense dans le physique jusqu'à l'élément solide, maintenant il y a à l'intérieur les lois de la nature qui viennent de la Vieille Lune et vers le haut il s'affine jusqu'à l'élément solide. Éther de vieLa première fois dans l'évolution. C'est-à-dire que lorsque l'on parle de vie dans des états antérieurs, cela a un autre caractère que maintenant, pendant l'évolution de la terre. 

Qu'est-ce que la science naturelle peut suivre au maximum et uniquement de l'extérieur ? La science de la nature ne peut représenter que ce qui se déroule pendant l'évolution de la Terre dans le 4e état de vie et le 4e état de forme, c'est-à-dire là où cela devient physique. On ne peut pas saisir autre chose avec la science extérieure. Là, on peut commencer à le comparer d'une manière ou d'une autre avec les données de la science naturelle. Pour ce qui est de ce qui précède, elle n'y a pas accès. Selon l'image actuelle, le 4e état de vie et le 4e état de forme sont l'état qui émerge avec le big-bang. Tout ce qui a précédé vient du spirituel. Il n'y a rien d'extérieur avant. Le cosmos tout entier fait partie de notre système planétaire. Notre cosmos tout entier n'appartient probablement qu'à ce 4e niveau de forme et 4e niveau de vie. Où pouvons-nous classer nos époques culturelles ? Quelle est leur place à l'intérieur ? Selon les connaissances scientifiques actuelles, l'ensemble du cosmos a environ 14 milliards d'années et notre évolution terrestre, c'est-à-dire notre système solaire avec le soleil et les planètes, a environ 4,5 milliards d'années. Mais ce sont des chiffres. D'un point de vue physique, les calculs sont corrects, mais comme R. Steiner l'a exprimé avec un exemple, on prend le cœur humain, on mesure chaque jour les changements qui s'y produisent et on peut alors calculer à merveille à quoi ressemblait le cœur il y a 300 ans et comment il sera dans 300 ans. Ce qui est gênant, c'est que l'homme sera mort depuis longtemps et qu'il n'aura pas vécu en incarnation il y a 300 ans. Le calcul est juste, logique, mais d'autres facteurs entrent également en ligne de compte. C'est pourquoi les chiffres dont nous disposons aujourd'hui sont à prendre avec précaution. De même, la notion d'année, qui est liée à la rotation autour de notre soleil. Transposer cette notion à des époques antérieures, où la Terre n'existait pas encore sous sa forme physique, mais ne faisait qu'un avec ce que le soleil et les autres planètes sont devenus par la suite, est très hasardeux. Chez les Indiens, c'est aussi différent avec ces grands cycles, les kalpas et les yugas. Mais eux au moins étaient conscients qu'il y avait beaucoup plus que cela.

Où s'insèrent nos époques culturelles dans l'évolution physique de la Terre ? Avec l'évolution de la Terre, nous avons le 4e stade d'évolution planétaire, avant Saturne ancien, Soleil ancien, Lune ancienne, la Terre est le quatrième. Donc 4ème état planétaire, 4ème état de conscience, parce que les états planétaires sont liés aux états de conscience. Planètes = conscience, 1) Ancien Saturne = conscience minérale, conscience de transe, conscience de mort, parce que le minéral est en soi quelque chose de mort ; 2) Ancien Soleil = conscience de sommeil, une conscience comme celle que nous avons aujourd'hui dans le sommeil profond, comme celle qu'ont les plantes par exemple ; 3) Ancienne Lune : une conscience de rêve comme celle que les animaux ont aujourd'hui à des degrés plus ou moins clairs et comme celle que nous avons toujours la nuit, parce que la nuit, les phases de rêve alternent avec les phases de sommeil profond chez nous, si le sommeil doit être sain ; 4) Terre = conscience de veille, conscience du MOI, la conscience du MOI reflétée que nous avons aujourd'hui exclusivement en tant qu'êtres humains, les animaux justement pas sous cette forme, c'est le 4ème état. Plus tard, il y aura des états de conscience plus élevés. Maintenant, nous nous tenons enfin sur la terre avec notre conscience éveillée du MOI. 

Au cours de l'évolution de la Terre, il y a une longue phase pendant laquelle notre physicalité doit d'abord se développer dans la forme, c'est-à-dire comme un corps qui absorbe le minéral. Il faut penser que l'évolution physique de la Terre commence en réalité comme un monde purement thermique, il est intéressant de constater que les sciences naturelles dessinent aujourd'hui la même chose. Le big-bang. Cela commence par le fait qu'au début, il n'y a qu'une énorme chaleur, rien d'autre, cette chaleur se condense peu à peu en matière, c'est-à-dire d'abord en gaz, du gaz se sépare la lumière, à un moment donné elle passe à l'état liquide, c'est-à-dire là où se forment les planètes, elle passe à l'état liquide à visqueux. Finalement, quelque chose commence à se cristalliser, on peut s'imaginer que cela prend du temps, la science dit 4,5 milliards d'années d'évolution de la Terre jusqu'à aujourd'hui. C'est le passage de l'état solaire (l'état gazeux) à la formation des planètes, c'est-à-dire l'état liquide, puis à l'état solide, c'est-à-dire le début de la cristallisation. Cette période de 4,5 milliards d'années est évidemment beaucoup plus longue que les 7 époques culturelles. Le monde n'a donc pas été créé au début de l'ère primaire indienne, mais plus tôt en tant que monde physique. 

C'est-à-dire que nous devons considérer les époques culturelles comme faisant partie du cycle de développement physique. En réalité, il faut encore subdiviser cet état de forme physique en 7 âges principaux. Il existe également des noms pour ces derniers : 1ère époque = temps polaireC'est l'époque où notre soleil commence à se former, en tant qu'énorme structure qui englobe tout notre système planétaire, un tel système planétaire est une merveilleuse structure organique qui est remplie de courants, au début de courants de chaleur et de courants de gaz, la structure se condense ensuite au milieu, devient plus chaude par la compression, Il en sort une force de saturne qui revit à l'intérieur sous une nouvelle forme, à l'extérieur commence lentement une densification, mais c'est à peine le cas à l'époque polaire, c'est cette structure à côté de tout le cosmos qui est à l'extérieur, qui n'est pas non plus tout à fait sans importance, avec le zodiaque tout autour, mais à l'intérieur se forme notre système planétaire. C'est le temps polaire. 

Ensuite, les planètes se séparent du Soleil. C'est-à-dire que le système solaire commence à se condenser à l'intérieur du Soleil. En même temps, les planètes commencent à se séparer, et derrière cela, il y a partout des entités spirituelles qui sont impliquées et qui font cela. Mais tout cela est régi par les lois de la nature que nous avons aujourd'hui. Tout ne se passe plus seulement comme un jeu d'essai, mais il y a certaines règles qui viennent de l'Ancienne Lune. C'est là que l'on a préparé le terrain pour que beaucoup de choses puissent se dérouler selon les lois de la nature et que les entités spirituelles se tiennent à ces règles, parce qu'elles ont elles-mêmes créé ces règles. Elles ont été les créatrices de ces règles. On pense toujours que l'on peut constater l'action spirituelle par des miracles. Par miracle, on entend une transgression des lois de la nature. C'est comme si le bon Dieu disait : je vous prouve mon existence en bouleversant mes règles, alors vous devez croire en moi. C'est un peu meshugge. Le fait que ces lois de la nature soient là, qu'elles soient là sous cette forme élaborée, qu'elles soient là en tant que pensées créatrices efficaces, est justement un indice qu'il y a des entités spirituelles derrière tout cela et que ce n'est pas juste quelque chose d'hétéroclite qui se passe à l'aveuglette. Il y a de l'ordre là-dedans. Mais cet ordre est le résultat de 3 cosmos antérieurs, pas seulement des étapes d'évolution planétaires qui ont précédé notre cosmos actuel, dans lequel se déroule également l'évolution de la Terre. 

Ancien Saturne, Ancien Soleil, Ancienne Lune. R. Steiner appelle aussi délibérément l'Ancienne Lune "le cosmos de la sagesse". Parce que c'est ce qui a fait naître la sagesse, ce que nous trouvons aujourd'hui comme sagesse dans la nature et dans les lois de la nature. Au début, l'Ancienne Lune n'était pas si sage. Il y avait beaucoup de force et d'énergie, mais la sagesse devait d'abord y être acquise. Aujourd'hui, elle est présente dès le départ dans chaque peton qui apparaît dans le monde physique. Elle est partout. D'énormes lois dont nous connaissons aujourd'hui un peu l'existence. La physique croit toujours qu'elle est sur le point de trouver la formule universelle qui explique tout, et la plupart du temps, juste avant la percée, on se rend compte, oh mon Dieu, que le domaine est bien plus vaste qu'on ne le pensait. Déjà à la fin du 19e siècle, on recommandait aux étudiants de ne pas étudier la physique, parce qu'au fond, tout a déjà été exploré, il n'y a plus rien à découvrir. Mais à partir de 1900, une grande percée a eu lieu et a presque tout bouleversé ou tout élargi de manière considérable. Par exemple la théorie de la relativité, qui a fortement modifié la perspective, ainsi que notre compréhension physique du cosmos et de son origine. Le principe du big bang y est déjà intégré. Einstein n'aimait pas du tout cela, car selon ses équations, le cosmos devait être quelque chose de changeant. Quelque chose qui se dilate ou se contracte, en tout cas quelque chose qui n'existe pas depuis des lustres et qui existera toujours, mais qui est peut-être apparu une fois dans le temps et a disparu à nouveau. 

C'est ce qu'il a décrit plus tard comme sa plus grande erreur. Il s'est produit un bouleversement dans le temps, et plus encore avec la théorie quantique, qui dit en fin de compte que la matière, telle que nous nous l'imaginions, c'est-à-dire que le monde est constitué de choses minuscules, de choses saisissables dans l'espace, tout cela a été balayé. Le monde est fait d'effets. Nous pouvons saisir ces effets à l'aide de nos instruments de mesure ou de nos sens, mais ces effets ne sont pas matériels, ils ne sont pas matériels. En fait, la matière n'est pas constituée de matière. Mais d'effets qui arrivent. Ils obéissent à certaines lois que je peux étudier. Ainsi, les sciences naturelles, la physique du moins, disent que le monde a un arrière-plan non matériel, une origine non matérielle. Elles ne s'engagent pas plus loin. D'où viennent ces effets, certains disent que c'est le spirituel qui agit là, en vérité il n'y a que du spirituel, il y en a qui le disent, d'autres ne le disent pas, ce n'est pas grave. Mais ils disent très clairement que la matière n'est pas le fondement du monde. Elle est une apparence. Une simple apparence. Derrière, il y a des effets qui laissent des traces mesurables.

Donc tout cela, ces lois sont à l'intérieur de la formation du système solaire dans notre cosmos et maintenant, à partir de cette proto-étoile, de ce proto-soleil, du soleil originel, qui n'est pas encore lumineux, qui est chaud, qui a un certain mouvement, quelque chose de gazeux jusqu'à un certain point, les planètes commencent à s'articuler, en particulier notre Terre. C'est précisément au moment où la Terre se détache, ce que l'on peut estimer aujourd'hui grâce à la physique, que le soleil commence à se condenser, de sorte que la chaleur en son sein augmente de telle sorte qu'il en résulte également une lueur. Physiquement, on pourrait dire que le processus de fusion nucléaire démarre dans le soleil. C'est une conséquence du mouvement des planètes vers l'extérieur. Ce n'est qu'au moment où les planètes se détachent que le soleil commence à briller. Au début, ce n'est pas encore aussi stable qu'aujourd'hui, mais c'est un processus évolutif. 

Ce moment où le Soleil commence seulement à se former en tant que centre lumineux de notre système et où la Terre et les autres planètes commencent à émerger, est appelé le moment de la naissance. 2. le période hyperboréenne. Une grande période, à peu près la période que la science estime à 4,5 milliards d'années. Le temps polaire devrait alors être évalué à environ 14 milliards d'années. Ce petit bout de chou : 4ème état planétaire, 4ème état de vie, 4ème état de forme. C'est là que tout commence avec le temps polaire, il y a 14 milliards d'années. Là, les kalpas et les yugas sont déjà trop petits. Le temps hyperboréen serait alors le début de l'évolution de la Terre à proprement parler. Avec notre soleil tel que nous le connaissons. Ce moment de la séparation du soleil, de la terre et des autres planètes, c'est en réalité le moment auquel la Genèse se réfère, c'est-à-dire le récit de la Bible, mais elle ne le décrit pas du côté extérieur, mais du côté de l'âme, c'est-à-dire qu'en réalité, elle décrit ce processus tel qu'il ne se produit pas pendant l'évolution physique de la terre, mais tel qu'il est préparé en réalité sur le plan astral. Il s'agit donc d'un état de forme. Nous avons le spirituel non formé, le spirituel formé, l'astral, puis le physique, la Genèse décrit en fait l'état astral. C'est exactement ce qui apporte les forces directrices pendant l'état physique. Cet aspect psychique se trouve à l'arrière-plan. On peut aussi le voir recouvert. C'est pourquoi il ne faut pas seulement se représenter ces états sous la forme d'une succession, mais il faut aussi se les représenter sous la forme d'une coopération. Car bien sûr, il y a aussi les pensées formées de la création derrière. Sinon, les lois de la nature n'agiraient pas dans l'ensemble. Elles sont aussi présentes à l'intérieur. L'archétype spirituel aussi, bien sûr. Vous voyez comme c'est difficile, c'est pourquoi je ne veux pas le décomposer en une succession, une juxtaposition et une imbrication. Dans l'observation mentale, il faut être suffisamment flexible pour pouvoir gérer cela et changer de perspective. Cela ne se laisse pas clouer au sol comme dans le domaine physique, où la logique physique s'applique : comment est-ce que c'est ? Est-ce que c'est l'un après l'autre ou l'un dans l'autre ? Ce sont les alternatives que nous avons. Dans le spirituel, il n'y a que des "à la fois" ou des "ni l'un ni l'autre". Car aucun n'est valable en soi. Elles sont valables l'une pour l'autre, ces différentes perspectives, je peux parfois mettre l'une ou l'autre en évidence dans la réflexion spirituelle, la rendre plus consciente. Il est très difficile de saisir ces choses dans une perspective spirituelle, de ne pas les confondre et de ne pas les mélanger, tout en trouvant un certain ordre. Mais chaque schéma de classement ne reflète qu'un seul aspect. Si je décris les époques les unes après les autres, c'est une possibilité. Je devrais aussi pouvoir les décrire les unes dans les autres. Nous devons sans cesse changer de perspective. Restons-en donc à la succession pour simplifier.

C'est l'époque polaire, c'est-à-dire la naissance de notre cosmos jusqu'à ce que notre système planétaire se forme, c'est le début de l'époque hyperboréenne, c'est là que le soleil se sépare de la terre, c'est sur cela que se concentre le récit de la Genèse : "Au commencement, les Elohim créèrent le ciel et la terre". Cela signifie la séparation du soleil et de la terre, et le ciel étoilé est également en arrière-plan, mais d'un point de vue spirituel ou astral. C'est ce que décrit la Genèse. C'est à cette époque hyperboréenne qu'a lieu la création d'Adam, d'abord sur le plan psychique, puis sur le plan éthérique-physique, d'abord sur le plan éthérique = le plan éthérique, ce sont les descriptions de la deuxième histoire de la création, qui se trouvent dans le deuxième chapitre de la Genèse, dans le jardin d'Eden. Cela a surtout à voir avec les forces éthériques. Le physique est déjà là. La terre s'est déjà condensée en un corps liquide, mais celui-ci est encore entouré d'une enveloppe d'air ou de gaz. Le jardin d'Eden se déroule à la périphérie de cette structure, qui s'étend jusqu'à l'orbite de la lune. La substance terrestre et la substance lunaire ne sont pas encore séparées à ce moment-là. Avec la description du deuxième chapitre de la Genèse, le jardin d'Eden, nous entrons maintenant dans le passage de l'époque hyperboréenne à ce que l'on appelle la troisième période. période lémurienne. 

L'époque lémurienne est celle où la terre se condense au moins à l'état liquide, en partie à l'état de feu, de fortes forces thermiques sont à l'œuvre dans la terre. La Terre est entourée d'une atmosphère gazeuse qui est très différente de notre atmosphère actuelle, la substance lunaire est encore présente dans l'ensemble de la structure. La lune n'est pas encore apparue comme quelque chose d'indépendant. La Terre n'est pas encore condensée en un corps plus ou moins solide. L'ensemble est une grande structure, qui tourne toutefois déjà autour du soleil, à un certain rythme, dans un autre rapport jour/nuit que notre journée de 24 heures, il n'en est pas encore question, cela changera plus tard. Il y a le jardin d'Eden. Adam, l'essence d'Adam englobe toute la sphère terrestre, surtout cette périphérie, c'est là que vit cette spiritualité d'Adam, qui a cependant déjà été créée en tant que MOI et en tant qu'impulsion de chaleur auparavant, dans le temps polaire, lors du passage au temps hyperboréen. C'est là que se trouve la création de l'homme dans le temps hyperboréen, après que le soleil et la terre se soient séparés. Cette création est l'œuvre des Elohim, décrite dans la Genèse, mais du côté de l'âme. C'est l'arrière-plan qui se déroule à l'époque hyperboréenne. Vers la fin, on passe à l'éthérique et même au physique, surtout à l'époque lémurienne. 

Mais l'ADAM vit encore dans toute la périphérie, c'est là que se trouve le jardin d'Eden ou, comme l'appelle Dante, le paradis terrestre. C'est le monde paradisiaque qui constitue la périphérie de la Terre d'alors. Là, il se condense jusqu'à l'élément aérien et gazeux. C'est pourquoi, dans le deuxième récit de la création, au deuxième chapitre, il est écrit "Et Yahvé-Elohim insuffla en lui un souffle de vie". Avant, il est dit qu'il a été créé à partir d'une motte de terre, on s'imagine alors qu'il a modelé avec de l'argile, mais en réalité, de telles matières denses n'existaient pas encore. Il y avait l'élément de chaleur, il y avait peut-être déjà quelque chose de dense au centre, quelque chose de gazeux avec un début de liquide, mais c'est justement à la périphérie que se trouve la chaleur pure. C'est là que vit cet Adam et qu'il est maintenant doté de cette insufflation avec l'élément air, donc avec l'élément gazeux. Une pénétration de cet être doué d'un MOI, animé, c'est-à-dire doué d'un astral, est possible.  et entouré de chaleur éthérique Adam, voire de chaleur physique, l'élément air lui est maintenant ajouté. 

Cela se passe dans le deuxième chapitre de la Genèse. Cela se passe à l'époque hyperboréenne jusque vers la fin de l'époque hyperboréenne, cela s'étend jusqu'à l'époque lémurienne (troisième époque), la terre commence déjà à se densifier davantage en bas, c'est là que se passe l'histoire de la chute, la terre s'est déjà beaucoup plus densifiée au centre, elle est encore liquide mais beaucoup plus visqueuse, Maintenant commence la chute, cela est lié au fait que cette entité Adam se lie maintenant plus fortement avec ces domaines inférieurs, donc descend dans l'élément air mais entre aussi lentement en contact avec le liquide, c'est le moment où la tentation luciférienne a lieu, le moment où vraiment cette entité Adam entre maintenant de plus en plus en contact avec le monde physique. Avec le monde physique, qui a déjà un certain caractère matériel, parce que dans l'élément air il y a déjà quelque chose de matériel comme effet des adversaires, parce que sinon le physique serait suprasensible. Dans le monde, les adversaires agissent aussi à l'intérieur, il faut le voir, c'est l'endroit, la terre est l'endroit où les adversaires sont assis au centre, au noyau, Lucifer est plus dans la périphérie, c'est le signe précurseur, il est le premier à intercepter l'Adam, s'il jette seulement un peu son regard psychique ou spirituel vers le bas du jardin d'Eden, alors ces forces de tentation apparaissent déjà, ce sont les choses essentielles qu'il doit faire.  bientôt voir. C'est là qu'intervient cette tentation, la séparation des sexes commence, en fait avant la tentation, mais en réalité déjà comme effet de cette immersion dans cette sphère plus dense, où le physique arrive déjà, tout d'abord comme élément d'air. Avec l'immersion dans l'air, il est presque préprogrammé que cette division entre les sexes se produise. Cela commence par la descente dans le domaine de la densité. 

La séparation des sexes se produit aussi dès l'époque lémurienne. C'est là que se produit la tentation. Suite à la tentation, la descente vers le bas est encore plus rapide. Descendre avec le MOI, avec l'âme, dans un corps physique, dans un corps éthéré, qui contient d'abord l'élément air, puis l'élément eau, et qui commence lentement à se densifier pour devenir l'élément terre solide. En fait, au moment où l'homme pénètre sur la terre, avant que cela ne se produise, la lune se sépare, ce qui est aussi une conséquence de cette chute, à savoir que la terre et la lune se séparent maintenant, c'est-à-dire que cette structure unitaire, qui est comme une grosse goutte avec une atmosphère gazeuse, commence à osciller, à pulser, puis quelque chose se détache, qui est le lunaire. C'est une petite goutte, il reste une grosse goutte, c'est la Terre. 

L'Adam se trouve quelque part entre les deux, il descend maintenant dans le monde terrestre, c'est dans le monde terrestre que siègent les forces de l'adversaire, mais une partie de leurs forces les plus puissantes leur a été retirée, ce qui est éliminé avec la lune, à savoir les forces qui agissent le plus fortement en durcissant. Mais en même temps, elles n'ont pas la capacité de durcir, parce que les adversaires sont tous des forces arriérées, c'est pourquoi elles ne peuvent pas reprendre la véritable impulsion terrestre, mais elles travaillent avec les forces d'autrefois, c'est-à-dire qu'elles ne peuvent pas faire cristalliser le liquide-aqueux. Ils peuvent condenser le liquide, le durcir. Ils peuvent pousser le jeu plus loin, il peut devenir de plus en plus visqueux et de plus en plus rigide. Mais devenir rigide ne signifie pas encore cristalliser. De nombreuses substances dans la nature sont totalement solides, mais elles sont amorphes, elles ne sont pas cristallisées. Dans la lave, il y a beaucoup d'amorphe. Cependant, comme la terre a aujourd'hui des forces de cristallisation, des minéraux commencent à se former à l'intérieur et à cristalliser. Mais selon sa propre nature, la lave est comme le verre. Le verre n'est pas un cristal. Le verre est un liquide solidifié. Il faut faire la différence entre les deux. 

Parce que ce processus de cristallisation est très important, à l'intérieur agissent les forces des esprits de la forme, les Elohim, ce sont les esprits créateurs de la terre, ils agissent à l'intérieur et ce sont les mêmes qui nous ont donné le MOI par leur acte de sacrifice. En créant dans leurs pensées notre MOI dans une grande pensée de création et en le libérant dans la liberté. De par son origine, notre MOI est d'abord une pensée des Elohim, de la communauté des Elohim, par laquelle le Christ agit. Cela aussi est important. C'est si bien suggéré dans la Genèse, si on sait bien la lire, juste là, au moment où les Elohim ont parlé : "Que la lumière soit, et la lumière fut". C'est-à-dire que, de par sa structure fondamentale, le MOI est quelque chose qui est plus qu'un simple Elohim. Quand on dit que le MOI est créé comme une impulsion spirituelle, il ne faut pas se le représenter comme un objet, ni comme un objet spirituel, mais le MOI est une force spirituelle, c'est-à-dire qu'il est créé comme une impulsion qui peut se créer elle-même ou créer quelque chose de semblable au MOI et qui peut aussi se multiplier. C'est ce qui se passe au début du développement. 

L'Adam est celui qui a toute cette force et c'est à partir de l'Adam qu'il se passe quelque chose, déjà lors de la séparation des sexes, parce que l'Eve a aussi un MOI. Il y a donc deux MOI. Ils proviennent du MOI originel, parce que c'est une pensée de la création qui n'est d'abord pas formée et qui peut se former. En se formant, il commence à se multiplier. Car un MOI n'est pas comme l'autre MOI. Ils sont différents dès le départ. Différentes manifestations de ce MOI originel que la communauté des Elohim a créé, au moment où le Christ parle à travers leur communauté. Avec cette impulsion que le Christ plonge dans cette communauté des Elohim, indiquée par le fait que les Elohim commencent à parler, c'est-à-dire que la parole de Dieu parle à travers eux - et c'est le Christ - à ce moment-là, cette impulsion commence à former le MOI humain. C'est ce qui se passe le premier jour de la création. Pour ceux qui connaissent l'histoire de la création, quelques phrases plus tôt, le Christ n'est pas encore entré en action, les Elohim extraient encore spirituellement ce qui est le fruit de toutes les étapes d'évolution planétaire passées et l'appellent dans l'existence psychique. C'est ce qu'ils extraient. C'est pourquoi, au début, tout est encore désordonné, un Tohuwabohu = ce qui décrit les forces de la création qui interviennent pour former. Tohuwabohu est le chaos qui commence à être ordonné. Dans le Tohu une impulsion spirituelle de création frappe toujours, en Bohu il est formé. C'est à l'intérieur. C'est là qu'il se forme. C'est ainsi que les différentes sphères planétaires se forment d'abord, dans l'âme, cela doit se dérouler, c'est-à-dire que ce sont les fruits du passé. 

Et puis ça vient : "Que la lumière soit". C'est la grande impulsion du MOI avec laquelle le Christ se réfère au soleil, prend le soleil pour sa demeure, il est cette lumière qui agit à travers le soleil, il l'apporte, c'est ainsi que l'impulsion commence à créer le MOI humain avec la communauté des Elohim. C'est-à-dire que dans cet archétype du MOI humain, qui est formé par les Élohim en un archétype spirituel (état d'Arupa), il y a toujours déjà en arrière-plan la force du Christ, c'est-à-dire qu'il y a dès le début le potentiel que le MOI humain soit prédisposé à plus que ce qui est contenu dans un seul Élohim. En d'autres termes, dans un avenir que nous ne pouvons pas encore envisager, c'est-à-dire à la fin de nos sept étapes d'évolution planétaire, nous naîtrons au même niveau spirituel que les Élohim pendant l'évolution de la Terre.

Nous aurons alors, au niveau des Élohim, une force spirituelle plus grande que celle que les Élohim ont produite lors de l'évolution terrestre. Premièrement, dans le MOI humain, il y a l'impulsion commune de 7 Elohim, pas seulement d'un seul, ce qui fait qu'il y a quelque chose qu'aucun Elohim n'aurait pu créer pour lui-même. Dans le MOI qui est créé là, il y a déjà plus que ce qu'un seul Elohim pourrait créer, de par sa conception. Ensuite, l'impulsion décisive est que le Christ agit directement à travers lui. C'est la particularité qui peut nous permettre un développement élevé, mais qui nous impose aussi de très nombreuses épreuves. Beaucoup plus d'épreuves que celles qui sont imposées à d'autres entités spirituelles. 

Au fond, les adversaires sont confrontés à quelque chose de similaire. Les hautes entités angéliques qui sont au-dessus de nous n'ont pas ces épreuves. Là, nous sommes plutôt apparentés aux adversaires. En réalité, ils suivent ce chemin de sacrifice, qui consiste à prendre sur soi cette souffrance. C'est pourquoi ils souffrent, notamment Ahriman ou les forces ahrimaniennes. Elles souffrent énormément. Ils savent ou pressentent que cela a un rapport avec les hommes. C'est pourquoi ils ne savent pas comment se comporter avec l'homme, ils le craignent même s'ils sont en fait plus forts que nous, parce qu'ils sont spirituellement plus développés à l'origine, les êtres ahrimaniens, du moins le niveau inférieur ou le niveau originel, ce seraient aujourd'hui des archanges, ils n'ont pas atteint leur objectif de développement sur l'Ancien Soleil, c'est pourquoi ils étaient aptes à agir en tant qu'adversaires, c'est-à-dire qu'ils se situent maintenant à peu près au niveau des archanges, mais pas tout à fait. Ils ne l'ont pas atteint à tous les niveaux. Il n'est donc pas étonnant que nous paraissions d'abord inférieurs à eux. Mais ce n'est qu'une impression. Mais ils voient que l'homme a quelque chose à voir avec cette évolution, qu'ils sont descendus dans ce royaume, dans lequel ils souffrent aussi, ce que les entités angéliques qui planent au-dessus ne font pas, du moins pas de cette manière. Vous savez que cela a un rapport avec l'homme. Ils ne savent pas quelle est la force réelle de l'homme. C'est-à-dire qu'ils le craignent aussi. Ahriman le craint et Lucifer aussi.

Chez Lucifer, la douleur est moins forte, mais il a aussi peur des hommes. Chez Lucifer, la douleur est un peu moins forte, mais chez Ahriman, elle devient très forte, et si nous regardons plus bas, chez les Asuras, elle devient encore plus forte. C'est pourquoi, quand on descend chez les Asuras, ils voient d'abord l'homme comme un ennemi. Parce qu'ils voient que c'est pour cela que nous en sommes déjà au troisième stade de l'exil, parce qu'il faut se dire que les Asuras ont passé leur stade d'humanité sur l'Ancien Saturne, qu'ils sont déjà en retard sur l'Ancien Soleil, qu'ils y sont donc des êtres en retard, que cela se renforce sur l'Ancienne Lune et encore plus maintenant sur la Terre. Au fond, tout cela n'est dû qu'à l'homme ou à cause de l'homme, en tout cas l'homme a quelque chose à voir avec cela. Ils nous sont vraiment hostiles. 

Pour les forces purement ahrimaniennes, c'est un peu différent, elles craignent aussi l'homme, mais on ne peut pas dire directement qu'elles le détestent. Elles sont en quelque sorte indécises. Ahriman a du mal à s'occuper de nous, il ne sait pas vraiment comment l'évaluer, parce que d'un côté il nous admire aussi, que dans le MOI humain il y a cette source créatrice, il la sent très fortement et il veut aussi l'atteindre. Ce qui est lié aux asuras, c'est qu'ils veulent d'abord détruire cette impulsion du MOI. C'est-à-dire l'impulsion du moi en tant que telle. Parce qu'ils ont le sentiment que c'est là que se trouve la source de nos souffrances. Nous voulons un monde libéré de l'homme et de tout ce qui y est lié. Nous connaîtrons alors des forces encore plus puissantes.

Nous étions à l'époque lémurienne, où ce MOI humain a un corps de chaleur, un corps d'air, qui descend sur la terre au cours de la chute, se transforme en quelque chose de liquide, et au moment où il touche la terre, la terre commence à se cristalliser. C'est alors que se forme la mer de verre dont il a été question lors de la description du trône dans l'Apocalypse. C'est le monde minéral, le monde qui commence à se cristalliser. Dans ces forces de cristallisation, il y a un lien étroit avec les forces qui constituent notre MOI. Maintenant, cela ne doit pas nous étonner, car le MOI est une impulsion donnée par les Élohim, et les Élohim sont en même temps les esprits de la forme, c'est-à-dire ceux qui provoquent les processus de cristallisation dans la nature. C'est-à-dire qu'à l'extérieur, il y a la cristallisation, et d'un autre côté, à l'intérieur, il y a la force du MOI. C'est l'une des raisons pour lesquelles notre MOI est très fortement lié aux forces cristallines. Ce n'est pas le cas du MOI d'autres entités spirituelles. Ce n'est pas non plus le cas des entités angéliques qui ont acquis leur MOI sur l'Ancienne Lune. Il n'y avait pas encore d'élément cristallin. C'est-à-dire que leur MOI a quelque chose à voir avec la fluidité. Pas non plus sur l'Ancien Soleil, où il n'y avait que l'aérien. Des courants d'air. Un souffle de vent. C'est pourquoi il y a aussi une parenté dans leur MOI, mais pas avec les forces de cristallisation. 

Et dans ces forces de cristallisation, dans ces forces qui viennent des esprits de la forme, vit aussi la force du Christ dès le début, à partir du moment où "Que la lumière soit" est évoqué. C'est le moment où commence le véritable nouveau développement de la Terre. Auparavant, les anciennes forces sortent encore, forment une sorte de substance de base, puis il y a l'impact de cette force du Christ qui agit à travers la communauté des Elohim. C'est ce qui fait entrer cette force du MOI en vérité dès le début, elle est à l'intérieur dès le début et en même temps à l'extérieur les forces de cristallisation. Christ-All. J'aime ce mot cristal / Christ-All, ma propre interprétation : le Tout christique. La force chrétienne universelle, elle est là. Étymologiquement, ce n'est certainement pas compréhensible, mais peu importe. C'est la signification spirituelle de la vérité. C'est phonétiquement correct ! Le K contient cette force formatrice. Le K se prononce comme tel. On peut partir du CH, où se trouve le flux du souffle. 

Nous sommes maintenant à l'époque lémurienne. L'homme marche sur la terre. La Terre commence à se cristalliser. L'homme entre sur la terre, non pas comme nous, mais comme une sorte d'entité visqueuse qui se trouve sur la terre, comme une énorme amibe primitive peut-être. R. Steiner a décrit des formes amibiennes. Mais il faut encore un certain temps avant que les premières plantes ne poussent sur la terre, c'est-à-dire en bas, physiquement. Dans le jardin d'Eden, elles étaient déjà éthérées, maintenant elles seront physiques sur la terre. Il y a le règne minéral, il y a quelque chose de végétal et physique, les animaux commencent à se développer en même temps, tout cela pendant l'époque lémurienne, avant les premières ébauches, parce qu'il faut dire qu'une partie du devenir physique commence déjà avant que l'homme ne foule la terre avec son MOI. Cela envoie déjà ses forces en avant. Et quelque chose que l'homme sécrète de son être, à savoir les forces de l'âme tout d'abord, qui s'entoure et s'imprègne ensuite de chaleur, s'entoure d'une enveloppe d'air, puis plonge dans l'eau, beaucoup de choses précèdent l'homme dans sa forme physique. En fait, cela dure longtemps, parce que les différentes formes animales naissent de ce processus, c'est-à-dire que lorsque l'homme entre sur terre à l'époque lémurienne, il ne ressemble pas à nous. Au début, il ressemble à une sorte d'amibe primitif.

Il passe par toutes les formes du règne animal en vérité, par toutes, car tous les animaux sont des produits d'excrétion de son essence, car si l'on veut comprendre les animaux dans l'évolution, il faut les considérer à partir de l'homme. Ensuite, je descends jusqu'aux organismes unicellulaires. Il y a là quelque chose de commun. Si je veux expliquer l'homme à partir des organismes unicellulaires, j'aurai des difficultés. Je ne peux considérer cela que du point de vue de l'homme et voir ce qui s'est séparé et n'a gardé qu'une partie de ce que nous avons en tant qu'êtres humains sous une forme plus raffinée. Au fond, ce que nous avons endurci, dans le sens où nous ne sommes plus capables de nous développer, nous l'avons mis hors de nous. Nous sommes ceux qui résistent le plus à ces forces de durcissement, je ne parle pas des forces de cristallisation, mais de ces forces de solidification lunaires qui ont été en grande partie éliminées avec la lune. Mais une partie est encore dans la terre. C'est aussi très important. Les adversaires se servent beaucoup de ces forces. Ce sont ces forces qui arrachent toujours quelque chose à la vie humaine naissante et qui se manifestent très tôt sous forme d'animaux, par exemple, mais aussi sous forme de plantes, et même sous forme de minéraux qui se cristallisent. C'est-à-dire que la première cristallisation en bas, au sens figuré, l'homme plane encore un peu au-dessus de la surface de la terre, c'est là que ça commence à cristalliser en bas, c'est ce qu'il envoie en avant, puis quelque chose commence à vivre à l'intérieur, à vivre de manière végétale, à vivre de manière animale, il n'y a pas encore de réelle différence : qu'est-ce qui est animal ? qu'est-ce qui est végétal ? Cela commence alors à se différencier de plus en plus. 

L'homme se rapproche lentement. Dans le sens de la Bible ou dans le sens spirituel, il a déjà posé le pied sur la terre, mais pas encore sous notre forme, cela doit passer par tout le règne animal et la dernière chose qui est éliminée, ce sont les singes supérieurs et les grands singes, cela est éliminé de l'évolution, et si vraiment en tant qu'hommes, nous le sommes aujourd'hui, même pas aujourd'hui, où il est au moins comparable à notre forme, nous dépassons déjà l'époque lémurienne et entrons dans l'époque atlante. C'est le 4e âge principal (dans le 4e état planétaire, dans le 4e état de vie et le 4e état de forme) et maintenant dans le 4e âge principal, après 1) polaire, 2) hyperboréen, 3) lémurien. Correspond quelque part géologiquement à l'ère cénozoïque, qui remonte, selon les recherches actuelles, à environ 60-70 millions d'années. A cette époque, les dinosaures ont déjà disparu. C'est le début de l'apogée des mammifères, ils existent déjà avant en tant que petits animaux, maintenant ils commencent à dominer la Terre. Les dinosaures ne disparaissent pas complètement, mais ils s'élèvent dans les airs, ils ont quelque chose de luciférien à l'intérieur, dans leur être intérieur, dans leur être extérieur, ils ont quelque chose d'ahrimanien. Mais ils s'élèvent. C'est ainsi que naît le monde des oiseaux. Ce sont les descendants directs des dinosaures. On ne le croit pas, il y a des traces de transition. Le fameux Archeopteryx. Un dinosaure volant. Il y avait des dinosaures qui chassaient dans leurs formations typiques, ce que les oiseaux ont repris ensuite dans la migration, ces actions coordonnées où l'astral est derrière, c'est juste une remarque en passant. En géologie, l'époque lémurienne correspondrait donc au mésozoïque, c'est-à-dire au Moyen Âge terrestre. 

Nous passons maintenant à la 4) période atlantiqueIl faut encore un certain temps pour que ces êtres simiesques se séparent des mammifères, et c'est alors que commence lentement la pénible tentative de redressement. Là où, en vérité, la force du Christ agit si fortement à travers le MOI qu'elle s'empare du corps de manière à le redresser. C'est le moment le plus excitant. C'est le grand moment de l'histoire de l'humanité, que chaque enfant vit à petite échelle lorsqu'il vient au monde, qu'il commence à se redresser, qu'il commence d'abord à lever la tête, c'est quelque chose d'important, à lever librement la tête, les animaux ont énormément de mal à le faire, ils sont plus à l'horizontale et la tête est accrochée à l'avant de la colonne vertébrale, c'est très difficile pour l'animal de lever la tête. Chez l'homme, c'est le MOI qui est derrière, et dans le MOI, la force du Christ, la véritable force de redressement qui redresse maintenant ce corps. Ceux qui n'y arrivent pas, ceux qui restent en arrière, ce sont les grands singes. 

C'est alors que les premiers êtres sont là, qui se sont vraiment redressés. Qui essaient au moins de le faire de manière bancale. Australopithecidae : ils sont considérés en paléontologie comme des Préhumains Le JE ne peut pas encore vraiment s'incarner, mais on sent déjà qu'il commence à agir. Ensuite, les Les premiers hommes, Homo rudolfensis, H. habilis, H. erectus, H. denisova en Sibérie, les Néandertaliens, où il existait bien des communautés d'accouplement entre eux, y compris avec le Homo sapiensqui se forme alors, en même temps que les Néandertaliens et les Denisova-L'homme n'est pas un être humain. C'est essentiellement notre corporéité actuelle, et nous entrons déjà dans l'époque atlantique tardive. L'époque atlantique est en fait consacrée au fait que la forme humaine commence à se dresser et que les premières formes humaines apparaissent vraiment. 

Homo rudolfensis et H. habilisCela commence il y a environ 2 millions d'années, selon les recherches externes. Ensuite, à la fin de l'époque atlantique, c'est-à-dire à la fin de l'ère glaciaire, ces premiers hommes, les Néandertaliens, disparaissent et il ne reste plus qu'une seule forme, c'est-à-dire l'homme de Neandertal. Homo sapiens reste. On peut se demander ce qu'il adviendra de cette forme corporelle ? Mais il faut se dire que cela n'a pas d'influence destructrice sur le MOI et l'âme de l'homme, qu'en bas certaines corporéités s'éteignent au fil du temps. Nous aussi, nous nous débarrasserons de cette corporalité que nous avons aujourd'hui. Elle va s'éteindre. Cela commencera déjà au sixième - septième millénaire de notre ère. J.-C., donc relativement tôt. C'est là que commencera la grande extinction de cette forme humaine que nous avons actuellement. La forme humaine qui suivra, si elle est physique, elle le sera encore jusqu'à un certain point, mais elle ne sera plus aussi matérielle et physique que nous le sommes aujourd'hui. Physique, oui, mais pas matérielle, c'est-à-dire suprasensible. En ce sens, elle ne sera plus incarnée dans la chair. C'est juste une perspective !

Maintenant, nous sommes enfin sortis de l'ère atlantique en tant que Homo sapiensNous disons alors, hourra, nous sommes intelligents et wif, surtout un groupe bien précis de l'Atlantide, on peut encore parler de "races" dans une certaine mesure, parce qu'il y a ces différentes formes. Ceux qui viennent de l'époque atlante, d'où découle notre forme corporelle actuelle et d'où découle notre évolution, ce sont les Sémites primitifs selon l'expression de R. Steiner. Son évolution est bien sûr largement décrite dans l'Ancien Testament, jusqu'à l'époque atlante. Chez Noé, c'est l'époque du déluge, c'est l'époque où la période glaciaire prend fin et où l'Atlantide est submergée. C'est là que le visage de la Terre change radicalement. C'est là que le récit biblique est très fort. La Bible décrit surtout le passage de l'époque lémurienne à l'époque atlantique, puis, après le déluge, après Noé, commence l'époque post-atlantique, où commence la période des sept époques culturelles. C'est-à-dire que nous sommes maintenant dans la 5ème ère principale, nous avons eu 1ère époque polaire, 2ème époque hyperboréenne, 3ème époque lémurienne, 4ème époque atlantique, maintenant nous sommes dans la 5ème époque post-atlantique. Ensuite, il y aura encore une 6e époque, l'ère des sept sceaux. Puis il y aura encore une 7e époque, l'ère des trompettes de l'Apocalypse. 

Nous sommes dans la cinquième ère principale. Celle-ci se subdivise en 7 époques culturelles. Au cours de ces 7 époques culturelles, l'évolution prend un "rythme d'enfer". Oui, cela a quelque chose à voir avec le fait que c'est maintenant que commence la confrontation la plus forte avec les forces adverses. Et maintenant, ici et aujourd'hui. La confrontation va devenir de plus en plus forte. Elle accélère fortement le développement. Nous sommes libérés de l'obligation de travailler sur le plan physique, de nous former et de nous élever à partir du règne animal jusqu'à ce que nous puissions enfin nous incarner, et nous en sommes aujourd'hui libérés. Nous avons un corps physique qui permet l'incarnation et nous pouvons maintenant nous concentrer entièrement sur le développement psychique et spirituel. Nous avons également réussi, dans une certaine mesure, à préparer la terre de manière à ce qu'elle puisse nous porter, même si, comme nous le voyons aujourd'hui, nous commettons aussi beaucoup d'erreurs et la chargeons beaucoup. Nous devrons trouver des moyens de mieux nous comporter avec la terre et de comprendre qu'elle est notre matrice, ce que nous étions nous-mêmes à l'origine. Parce que la terre est elle-même un produit de notre évolution. Pas seulement le monde animal, pas seulement le monde végétal, pas seulement le monde minéral, mais la terre dans son ensemble est un produit de notre développement et en même temps la raison qui nous porte. Et le lieu de résidence des adversaires en plus, qui sont sous nos pieds, au sens figuré. Tout cela est à l'intérieur. Nous sommes dans la 5e époque culturelle, l'époque moderne, à partir de l'actuelle 5e époque culturelle. Nous sommes donc dans la 5e ère principale, dans la 5e ère culturelle. 

Répété une fois de plus : 7 planétaires, en fait cosmique États de développement (chaque état est en fait un cosmos entier) : 1) Ancien Saturne, 2) Ancien Soleil, 3) Ancienne Lune, 4) Terre et 3 autres qui suivront dans le futur, R. Steiner les appelle : 5) Nouveau Jupiter, 6) Nouvelle Vénus, 7) Vulcain. Chacun de ces états planétaires se subdivise en 7 états de vie. Chacun de ces états de vie fait 7 états de forme par : 1) le spirituel non formé, 2) le spirituel formé, 3) l'âme, 4) le physique (condensé au maximum), puis se dissout à nouveau par étapes en : 5) l'âme, 6) le spirituel formé, 7) le spirituel non formé, puis retourne à la source de la création. Le 4e état de forme se condense jusqu'au physique. Chaque état de forme se subdivise en 7 âges principaux1) l'ère polaire, 2) l'ère hyperboréenne, 3) l'ère lémurienne, 4) l'ère atlantique, 5) l'ère post-atlantique (maintenant) et deux autres grandes époques suivront. La 5e ère principale, c'est-à-dire l'ère post-atlantique, se divise en 7 époques culturellesLe temps nécessaire au soleil pour faire avancer le point vernal du zodiaque est de 2 160 ans. C'est un aperçu, un plan d'orientation de la grande évolution du monde. 

Du temps pour les questions :

Question d'une participante : Les pensées sont-elles aussi des êtres vivants ? Sont-elles des êtres vivants qui ont un MOI ou des êtres vivants qui n'ont pas de MOI ?

W. : Ce sont des êtres vivants non-Moi. Ce sont des êtres élémentaires. Il peut aussi s'agir d'entités salamandres ou d'entités apparentées. 

Question d'un participant : Si nous formons des pensées maintenant ?

W. : Chaque pensée est une entité élémentaire qui est d'abord emprisonnée en nous. Ce n'est qu'à la mort qu'elle est libérée. Mais nous formons sans cesse des pensées/entités élémentaires. Chaque pensée vivante est un être élémentaire que nous formons. Lorsqu'elle meurt, ce que nous vivons dans notre conscience n'est plus qu'un reflet. Nous les maltraitons déjà passablement aujourd'hui. C'est-à-dire qu'en raison de la nature de notre pensée mentale, les êtres élémentaires de pensée que nous formons nous-mêmes ne sont pas toujours à l'aise. Pour leur faire du bien, nous devrions aussi générer au plus vite une pensée plus vivante, parce que ces êtres élémentaires ont plus tard, après notre mort en général, ils continuent d'agir d'une certaine manière dans la nature. Ce sont des entités qui sont là. Qui ont une influence sur le développement ultérieur. Si elles sont entravées à l'arrière et à l'avant parce que nous les tuons, comme nous le pensons aujourd'hui, nous les créons certes, mais nous les limitons dans leur activité, alors cela a bien sûr aussi une influence négative. Le simple fait de penser par l'intellect, sans que nous attaquions quelque chose de l'extérieur, a déjà un effet négatif sur la nature. De même. Cela a une nécessité, mais cela a aussi son côté négatif. 

Question d'une participante : Et qu'en est-il des pensées vivantes ? Sont-elles aussi tuées ?

W. : Non ! Ils ne sont pas tués. C'est justement le point. C'est-à-dire que lorsque nous développons des pensées vivantes, plus elles deviennent vivantes, en général lorsque nous développons des pensées pures, alors en réalité nous ne nous reflétons plus sur le cerveau physique, car cela les tue, mais elles restent dans l'éthérique, c'est-à-dire dans la sphère de vie. Ils sont alors même quelque chose de vivifiant. On le constate dans son propre organisme, il n'y a rien de mieux à faire pour la santé que de développer des pensées vivantes. C'est la cure de santé ultime. Seulement, nous ne savons pas encore le faire correctement. En réalité, c'est le remède à la santé par excellence, parce qu'il faut penser que nos maladies sont essentiellement conditionnées par le fait que nous tuons normalement ces êtres élémentaires, comme nous pensons, et ce sont en fait des processus de destruction que nous introduisons ainsi dans notre organisme. Parce que penser au niveau suivant, ce sont des forces éthériques, bien sûr il y a aussi de l'astral et du spirituel derrière, mais les forces de la pensée sont en fait des forces vitales. Ce sont les mêmes forces qui forment, renouvellent, régénèrent notre corps. Nous en retirons un peu, nous l'utilisons pour la pensée et nous la tuons, du moins avec notre pensée mentale normale. C'est-à-dire que nous les retirons de notre corps, nous les tuons. Ce qui en fait des éléments toxiques dans le processus de vie. C'est une raison essentielle pour laquelle nous tombons malades, pour laquelle nous détruisons notre organisme. Mais c'était inévitable. Car c'est justement à cette pensée mourante que nous nous réveillons. Nous avons besoin de la pensée mourante pour parvenir à la conscience du MOI. Mais aujourd'hui, nous devrions être capables, dans une certaine mesure, de le faire sans l'outil physique, et c'est le cas lorsque nous formons des pensées vivantes. C'est-à-dire qu'elles ne détruisent rien dans notre organisme, mais bien au contraire, elles ont un effet vivifiant sur l'organisme. 

Question d'un participant : Faire la différence entre la pensée logique (pensée mentale) et la pensée vivante ?

C'est ainsi ! Ce n'est pas un processus de pensées mortes ici et de pensées vivantes là, mais nous devons aujourd'hui, c'est notre grande tâche, trouver le pont lentement à partir des seules pensées mortes - et dans la science d'aujourd'hui, on ne va souvent que dans les pensées mortes, justement pour amener d'un autre côté la conscience du MOI au sommet, cela a donc aussi une nécessité, mais nous devons maintenant commencer à animer les pensées tout en restant conscients du MOI. C'est très important. Et ce sera aussi le meilleur remède pour la santé. C'est ce qu'il faut dire maintenant pour la crise de Corona ! La meilleure cure de santé, ce sont des pensées vivantes ! 

Demandez à une participante : Qu'entend-on par pensées vivantes ?

Pouvoir gérer différents modèles, les transformer les uns en les autres. Par exemple, si j'ai un schéma que j'ai logiquement compris, quelqu'un me dit quelque chose qui est en contradiction avec celui-ci. Dans la pensée vivante, ce ne sont pas nécessairement des contradictions, mais des perspectives qui se complètent. Dans la pensée vivante, je ne peux jamais donner une image clairement logique. La logique n'est jamais qu'une perspective. Et il y a des milliers de perspectives, mais au moins une fois 12 grandes perspectives. Cela est à nouveau lié au zodiaque. Si je parviens à considérer une chose de 12 points de vue différents, alors j'ai à peu près une vue d'ensemble de ce qu'est la vérité vivante. La vérité morte, c'est quand je regarde d'un seul point de vue et que je pense que c'est tout. Dans le vivant, je dois me déplacer mentalement autour de l'ensemble. Pouvoir adopter un tout autre point de vue. Par exemple, dans les sciences, pouvoir adopter un point de vue totalement artistique. 

C'est ce qui caractérisait Goethe. Il s'est également intéressé de près aux sciences naturelles, mais de manière très différente de ses contemporains. Il a su merveilleusement lier cela à son art. C'est pourquoi il a eu un regard pour le vivant et qu'il a été l'un des premiers, sinon le premier, à reconnaître la parenté interne des formes humaines avec les formes animales. Qu'il y avait là une évolution, une parenté de forme. Même Monsieur Darwin, qui n'est venu que plus tard, l'a reconnu. Seulement, chez Goethe, il ne s'est pas agi d'une théorie matérialiste, mais d'une vision artistique vivante. 

Demandez à une participante : Les êtres élémentaires sont-ils apparus au cours des 7 tours ? Ou existaient-ils déjà avant ?

W. : Oui, il y avait aussi des êtres élémentaires avant. Il y a toujours eu des êtres élémentaires pendant tous ces cycles planétaires. Mais pas toutes les formes. Sur l'Ancien Saturne, il y a des êtres élémentaires qui ont à voir avec ces forces, ce seraient ceux qui correspondraient aujourd'hui à nos gnomes, à nos esprits de la terre en vérité. J'avoue ouvertement que je n'ai cependant aucune idée de ce à quoi ils ressemblaient exactement à l'époque. 

Question d'une participante : 1er, 2e, 3e règne élémentaire ? Déjà à l'époque de l'évolution de la terre au sens strict du terme ?

W. : Les règnes élémentaires existaient déjà, mais sous une autre forme. Car ils sont en réalité liés aux états de vie dont nous avons parlé aujourd'hui. Avec chacun de ces états de vie, un nouveau royaume élémentaire est créé. Les règnes élémentaires existaient déjà sur l'Ancien Saturne, bien que les dénominations actuelles n'aient pas de sens. Il y a sept étapes et il y a sept règnes élémentaires. 

Question d'une participante : La pensée vivante a besoin d'exercice. Pourriez-vous décrire à quoi cela ressemble quand on fait vraiment des exercices ? Quels sont les premiers signes ?

W. : On remarque déjà, du point de vue de l'expérience, que la pensée se détache du cerveau, elle devient incroyablement plus riche, elle ne peut plus être exprimée en mots, dans la pensée normale, c'est souvent juste un discours intérieur si nous sommes tout à fait honnêtes, cela peut aussi être en images, mais la plupart du temps, c'est un discours intérieur. Quand j'entre vraiment dans la pensée vivante, elle est si riche que je ne peux pas suivre notre discours, même intérieurement. Quand on décrit quelque chose à partir de la pensée vivante, sur 100 ou 1000 phrases que je devrais dire, je ne peux en sortir qu'une seule. Le reste, non. Parce qu'alors je suis déjà passé à autre chose. C'est incroyablement plus riche, on le sent aussi dans le vécu, on est hors de la tête, on a l'impression que la boîte crânienne se soulève. On sent que je suis avec la pensée autour de moi, vraiment en dehors de la tête, le centre de la conscience est clairement au-dessus de la tête. Le centre de conscience proprement dit n'est pas là (Wolfgang désigne le point entre les sourcils) mais il est là (Wolfgang entoure de toute sa main une zone de 10 cm au-dessus de la tête). Je le soulève. 

Question d'une participante : Mais cela commence par le raisonnement logique ? 

Oui, pour développer la pensée vivante aujourd'hui de la bonne manière, c'est-à-dire sous forme consciente, c'est vrai, il est important d'être passé par la pensée logique. Seule la pensée logique m'aide aussi à traduire en mots raisonnables ce que j'ai appris là. Sinon, je ne peux pas le décrire par écrit. Je peux alors peut-être m'extasier sur certaines expériences que j'ai vécues, mais tout reste en quelque sorte flou. Ce que nous faisons dans l'anthroposophie, la science de l'esprit, ne le devient que si je peux le faire descendre dans la pensée logique. La description de l'expérience est alors toujours totalement unilatérale, je ne peux pas la décrire sous cinq points de vue à la fois. Car alors, ce serait le chaos ! Je dois donc réussir à dire, bon, je choisis maintenant une perspective, je peux maintenant la décrire de manière logique, de sorte que cela devienne compréhensible même pour les personnes qui n'ont que la pensée morte. 

Question de la même participante : Essayer de comprendre par soi-même. Est-ce que c'est un début ?

C'est un début, bien sûr ! Un grand début, c'est déjà que de nouvelles questions surgissent. Que des choses qui me semblaient évidentes jusqu'à présent dans la vie deviennent soudain des "pourquoi donc ? 

Cela commence par une recherche personnelle. Je dois juste faire attention à ne pas l'enfermer trop vite dans des concepts logiques, mais à en jouer d'abord artistiquement. Si j'essaie de le déduire tout de suite de manière logique, je sors du domaine du vivant. Je dois donc laisser vivre la pensée. La laisser tourner en rond. A la fin, quand j'ai tourné assez longtemps en rond, que j'ai essayé différentes choses, alors seulement je peux donner une forme logique. Avec une pensée mentale purement précise, je suis hors de la pensée vivante. J'atteindrai bientôt les limites. C'est là que surgissent les prochaines questions. Un signe de la pensée vivante est aussi le fait qu'à chaque question à laquelle je reçois une réponse vivante, dix nouvelles questions surgissent. C'est le cadeau que je reçois en plus☺.

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